Les extrémistes arabophones mauritaniens dont certains comprennent presque tout sauf ce qui touche de près ou de loin à cette langue « sacrée » sans aucunement nourrir l’intention de la contester ou de lui porter atteinte, surgissent de toute part pour fustiger avec virulence les derniers propos tenus par le président des Forces Pour le Changement (FPC) Samba Thiam, défendant la langue française comme un dénominateur linguistique commun à tous les mauritaniens capable de consolider la cohésion sociale, sans porter préjudice à chacune des langues maternelles des différentes composantes formant le pays.
Des radicalistes qui n’admettent pas que l’Arabe, la langue du Saint Coran n’est aucunement exclusive des autres langues dés lors où Allah le Tout Puissant dit dans Sourate El Houjouratt, verset 13 : « O hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur.
Donc, si noblesse il y a c’est sur la base de la pièté et non la langue, puisque certains Etats soit disant arabes ont le champagne dans leurs réfrigérateurs et certains non arabisants, s’efforcent dans leur adoration d’Allah de se conformer à avec fidélité et dévotion à tous les préceptes de l’Islam
A titre d’exemple et dans le cadre de cet acharnement des arabophiles mauritaniens sur leurs compatriotes francophiles, Senalioune vous présente ci-après la réaction « dermique » du politicien éclaboussé par l’ère azilienne et tonitriant ancien ministre et ex président du parti au pouvoir Me Sidi Mohamed Ould Maham, d’où il se dégage une compréhension incomplète, irréfléchie des intentions de Samba Thiam et par conséquent une réplique disproportionnée au sujet de la polémique proprement dite sur l’arabe, priant les lecteurs de nous faire part de leurs suggestions:
« Ce pays ne sera pas divisé et ne sera pas déchiqueté. Comme il a été difficile de le briser lorsque vous avez pris les armes, vous ne pourrez pas le faire alors que vous êtes des « repentis ».L’arabe à laquelle tu es hostile, est la langue officielle et actuelle de l’Etat des imams du Fouta, du Walo, des Soninkés et des Wolofs, pendant des siècles avant de devenir la langue officielle de l’Etat mauritanien.
Les peuples de la rive nord du fleuve étaient ceux qui l’avaient enseigné dans les jungles de l’Afrique où ils avaient diffusé aussi, sans contrainte, ni combat, sans complexe de faiblesse et sans sentiment d’infériorité, l’islam et l’arabe.
Votre discours convulsif aujourd’hui n’a pas sa place parmi les habitants de la vallée (je parle de la vallée du nord). Leur appartenance est enracinée comme le fleuve et ils n’ont pas ce complexe qui t’habite.
Si ce que vous dites avait un écho parmi eux, ils auraient fait de vous un jour un simple conseiller municipal dans la plus petite des communes du fleuve.
Je pense d’ailleurs que l’expérience de la candidature malheureuse aux dernières élections présidentielles a été très claire ( Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin ».
Enfin, sachez que le pays qui abritait les peuls et les Touaregs du Mali, , les Diolas et les peuls de Casamance, les Chefs de l’opposition en Guinée et en Guinée-Bissau aura toujours les bras grands ouverts pour ses citoyens alors que toutes les voix ergoteuses disparaîtront et nous construirons tous ce pays ensemble »