Intervenant, lors d’un comité départemental de développement (CDD) consacré à « la vulgarisation de la nouvelle réglementation relative à la gestion des réfugiés et apatrides », la greffière à la Direction des Affaires civiles et du Sceau du ministère sénégalais de la Justice a informé du renforcement des droits et obligations des réfugiés à travers une loi les concernant qui comporte une innovation majeure avec l’instauration du regroupement familial du réfugié.
Maitre Marième Samb a fait savoir qu’il y a une nouvelle commission qui a été créée, dans la prise en compte du statut des réfugiés et des apatrides, avec une expansion de leurs droits et obligations. S’agissant de la prise en charge de leur naturalisation, le préfet du département de Matam, Souleymane Ndiaye, a plaidé pour la mise en opération d’une synergie d’actions en engageant les services techniques à produire les pièces nécessaires à la constitution des dossiers.
Selon le chef de l’exécutif départemental, suite aux événements de 1989, Matam, à l’instar de la vallée du fleuve Sénégal, a enregistré un effectif important de réfugiés. A cet égard, « en plus des cas à étudier, il y a beaucoup de pièces à fournir dans le cadre de l’enrôlement des demandeurs, d’où la préconisation d’une synergie d’actions qui va permettre de prendre en charge la question du processus de naturalisation des réfugiés ».