Au moins onze ressortissants américains sont décédés dans l’attaque menée par le Hamas, sans compter de « probables » otages, a déploré le président américain dans un communiqué.
« Ce n’est pas une tragédie lointaine » : les États-Unis comptent désormais au moins 11 ressortissants tués dans l’attaque du Hamas, ainsi que de probables otages, et ont répété encore une fois lundi leur soutien à Israël, joignant leur voix à celles de leurs alliés européens.
L’Allemagne, les États-Unis, la France, l’Italie et le Royaume-Uni « soutiendront les efforts d’Israël pour se défendre » et condamnent « sans ambiguïté possible le Hamas », selon un rare communiqué commun publié après un entretien des dirigeants des cinq pays.
« Nous tous reconnaissons les aspirations légitimes du peuple palestinien et nous estimons que les Israéliens et les Palestiniens ont droit, dans la même mesure, à la justice et à la liberté. Mais ne nous leurrons pas : le Hamas ne représente pas ces aspirations », estiment le chancelier allemand Olaf Scholz, le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Rishi Sunak, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche.
Dans un communiqué, Joe Biden a jugé « probable » que des « citoyens américains se trouvent parmi les personnes retenues » par le groupe islamiste palestinien, qui a menacé lundi d’exécuter des otages. Le démocrate de 80 ans, avant de s’exprimer publiquement ce mardi à la Maison Blanche à propos de ces attaques, a par ailleurs indiqué que le nombre d’Américains tués par le Hamas s’élevait désormais au moins à 11.