Des dizaines de créancières de Cheikh Ridha sont en état d’arrestation depuis dimanche dernier, 16 mai courant, au niveau de plusieurs commissariats de police de la capitale Nouakchott.
Tout a commencé quand les cheffes de ménage interpellées ont voulu reprendre par la force leurs anciennes maisons vendues à crédit depuis des années par l’interposition de Cheikh Ridha, sans jamais récupérer leur dû après l’expiration des délais fixés pour recouvrer leurs droits.
Les créancières sont détenues dans des commissariats de police relevant prnicipalement des quartiers d’Arafat et de Teyarett, indiquent des sources généralement bien informées.
La crise des créancières couve depuis prés de 4 ans sans jamais trouver une issue.
Les manifs et sit-in organisés régulièrement, sous le magistère de l’ex Chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz et la gouvernance de l’actuel président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, pour attirer l’attention sur leur dur calvaire ainsi que les souffrances subies par leurs familles dont certaines sont sans toit depuis sont restés vains.
Prônant un activisme pacifique, les créancières impatientes d’être rétablies dans leurs droits élèvent de temps à temps la voix afin de se faire entendre.
Face à une justice demeurée spectatrice face à cet imbroglio juridico-social qui porte sur prés de 100 milliards, certaines d’entre elles prennent d’assaut leurs anciennes maisons dans l’espoir de déloger les nouveaux propriétaires sous prétexte qu’elles n’ont pas perçu la contrevaleur de la cession de leurs habitations.