L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix et l’Ordre National des Avocats de Mauritanie organisent la dixième édition du Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme mercredi 20 décembre 2023 à Nouakchott.
Après l’étude des candidatures à ce prestigieux concours âprement disputé dans la capitale mauritanienne par d’éminents avocats et qui constitue une opportunité pour les avocats sélectionnés de démontrer, par le raisonnement juridique, que les atteintes n’ont pas lieu d’exister dans un État de droit, , 8 avocates et avocats avaient été retenus pour la finale.
Il s’agit de la seconde aventure de Me Lega Ibrahim Garandi, avocat au Barreau du Tchad, qui parvient après l’exploit de 2017, six ans après à s’imposer parmi les meilleurs avocats auxquels le 20 décembre prochain sera une rare opportunité pour étaler ses talents et exceller pour joindre l’utile à l’agréable, couronner la prouesse de finaliste par celle de remporter le prix de cette édition de décembre 2023. Avec l’atout et l’expérience d’avoir brillé en 2017, Me Lega Ibrahima qui aura tiré les leçons qui s’imposent d’une course vers la consécration, ne manquera pas d’améliorer ses prestations et de se hisser au podium dudit Concours. Pour ceux qui le connaissent et sont convaincus de sa capacité à être sacré vainqueur de cette édition tant attendue, c’est le suspens mêlé à l’espoir et une d’objectivité vis-à-vis de concurrents aussi brillants.
Rappel du Concours international de plaidoiries des DH de 2017
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Le jury du Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme de Mauritanie avait rendu en décembre 2017 son verdict : Me Julien Martin, avocat inscrit au Barreau de Strasbourg, français, avait remporté le premier prix de la cinquième édition dudit concours le 6 décembre au palais de justice de Nouakchott.
Me Julien Martin s’attaque à travers l’exemple d’Abd Al Rahim, Al Nashiri, Me Martin s’attaque, aux pratiques des Etats Unis dans la gestion des détenus dits de la plus haute importance… dans des centre de détention secrets de la CIA en Afghanistan, en Pologne, en Roumanie… ».
Pour leur première participation à ce concours international, les tchadiens, justement dont Me Lega Ibrahima, avaient fait fort en s’adjugeant les deux autres marches du podium.
Le résultat du concours de 2017 :
1) Julien Martin avec « Une peine éternelle » – France.
2) Mog Nan Kembetia de avec « La peine de mort et la lutte contre le terrorisme : le cas de Boko Haram au Tchad » – Tchad.
3) Garandi Lega Ibrahim (justement le comeback de 2023) avec « le droit à l’objection de conscience »- Tchad
Ce sont au total huit défenseurs des droits de l’Homme qui ont plaidé le mercredi 6 décembre 2017 au Palais de Justice de Nouakchott.
Gros plan sur le Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme de Mauritanie
L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix et l’Ordre National des Avocats de Mauritanie organisent chaque année depuis 2013 et sous le haut patronage du Ministère de la Justice le Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme de Mauritanie à Nouakchott.
Depuis neuf ans, cet événement est soutenu par l’Ambassade de France en Mauritanie, et depuis 2021 par le Programme d’Appui à la Réforme de la Justice (PARJ) de l’Union européenne.
L’avocat figure parmi les principaux défenseurs des droits de l’Homme. De par sa plaidoirie, l’avocat utilise le Droit pour dénoncer les situations de violations des droits de l’Homme. Le Concours International de plaidoiries pour les droits de l’Homme est l’occasion pour les avocats sélectionnés de démontrer, par le raisonnement juridique, que ces atteintes n’ont pas lieu d’exister dans un État de droit. Par le Concours, ce sont les défenseurs des droits et leur rôle fondamental pour le respect de la dignité et de la liberté de chacun qui sont mis en lumière.
Le Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme s’adresse aussi aux spectateurs de la compétition et aux lecteurs du recueil de plaidoiries, en leur donnant les clés pour comprendre les arguments et mécanismes permettant de dénoncer l’inhumain. Tous sont impliqués pour devenir les avocats des droits de l’Homme de demain.
Les précédentes éditions du Concours ont permis d’attirer l’attention sur des problèmes internationaux de violations gravissimes des droits de l’Homme, le tout plaidé par des avocats prestigieux tels que Me Julien Martin (France), Me Luna Orikat (Palestine), Me Olivier Yelkouny (Burkina-Faso), Me Sêvê Aydin-Azouli (Syrie), Me Youssouf Ould Abdallah (Mauritanie), Me Pépé Antoine Lama (Guinée), Me Josette M. Atade-Topanou (Bénin), Me Mebarek Deffaf (Algérie) et Me Ijlal El Haoulani (Maroc).
Sur les huit finalistes pour le marathon de décembre 2023, quel est alors l’heureuse ou heureux avocat qui fera son entrée solennelle dans cette élite qui sera ouverte au cours des prochaines année pour enrichir son palmarès de Me pleinement engagés dans la défense des Droits de l’homme.
Mohamed Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr