Il est de notoriété publique que l’Algérie est un Etat créé par le colonialisme français tout en lui donnant le nom d’une ancienne Province de l’Empire Ottoman, raison pour laquelle l’Algérie ne peut se targuer d’une Histoire avec un H majuscule.
C’est cette crise identitaire qui a nourri chez tous les dirigeants algériens cette rancune viscérale envers l’Etat marocain, considéré comme l’une des plus vieilles Monarchies du monde.
Une agressivité sans aucune mesure envers le Maroc basée sur une théorie désuète enraciner dans la cervelle des dirigeants du régime militaire algérien pour des raisons historiques, stratégiques voire idéologiques.
Aussi, il convient de rappeler que la Guerre des Sables de 1963 a dévoilé toute la haine que vouent les dirigeants algériens au Maroc et ce, alors que les Algériens ont amplement profité de la main tendue du Royaume du Maroc, à tel point que des redevances et des impôts ont été imposés aux Marocains pour financer le mouvement de libération en Algérie colonisée alors par la France.
Mais dès que l’Algérie est devenue indépendante, ses dirigeants ont renié leurs engagements envers le Royaume du Maroc notamment dans le rebornage des frontières de l’Est héritées du colonialisme. Une volte-face qui a sidéré leurs homologues marocains du mouvement national qui ne s’attendaient pas à une telle ingratitude, voire à ce reniement de l’Histoire.
Ceci étant, et malgré l’effondrement du Bloc Communiste et le changement opéré au sein du système socialiste, les dirigeants algériens sont restés figés dans le temps, obligeant le régime vert kaki a transformé la Guerre Froide en une guerre acharnée contre le Maroc, que ce soit sur le plan militaire, diplomatique ou médiatique en soutenant l’entité factice qu’est la pseudo RASD.
Un soutien qui coûte énormément d’argent au peuple algérien, raison pour laquelle le peuple Algérien est en droit de demander des comptes à ses dirigeants qui ont fait du soutien au polisario une cause nationale.
Ce faisant le régime militaire a dépensé des dizaines de milliards de dollars pour une entité fantoche, au moment où le peuple Algérien vit dans la précarité et manque de tout.
Autant dire que cette classe dirigeante algérienne devrait révéler au peuple Algérien le montant de cette lourde facture, près de 34 milliards de dollars et plus, qu’elle a consacrée à une cause perdue.
Le régime algérien a échoué sur tous les plans puisque le droit international donne raison au Maroc via le soutien du Conseil de Sécurité au plan d’autonomie prôné par le Roi Mohammed VI.
Un soutien qui a été suivi par la communauté internationale, la plupart des pays ayant retiré leur reconnaissance à cette entité fictive alors que les Etats-Unis d’Amérique ont reconnu la marocanité du Sahara.
D’autant plus que le projet d’investissement des Américains ainsi que l’ouverture des Consulats à Laâyoune et Dakhla devront faire du Sahara marocain une plateforme d’investissement vers l’Afrique subsaharienne.
C’est une opportunité que nombre de pays, notamment européens, ne devrait pas rater quand on sait que la région du Sahel pullule de mouvements djihadistes profitant de la faiblesse, aussi bien politique que sécuritaire, de certains pays de la région.
Autant dire que le choix du développement économique prôné dans les Provinces du Sud par le Roi Mohammed VI est à même de booster le partenariat Nord-Sud (USA, UE, Afrique) et Sud-Sud (Maroc-Afrique) dans le cadre de la stratégie gagnant-gagnant.
Que cela soit dit une fois pour toute, l’Algérie n’a pas d’Histoire avec un H majuscule et est en proie à une crise identitaire qui l’atomise face à un Royaume du Maroc séculaire et avec une Histoire avec un H majuscule.
Aussi, est-il devenu plus qu’urgent pour le peuple Algérien de mettre à la porte ces dirigeants et ces caporaux le 22 février 2021 et de mettre en place des Institutions honnêtes pour le bien-être des Algériennes et des Algériens.
Farid Mnebhi.