L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé vers le coup de 10h, en cette journée du mardi 20 avril courant au Palais de Justice.
Il répond ainsi à la convocation qui lui a été adressée la veille par le pôle d’enquête, afin d’être entendu dans le cadre des rebondissements du dossier de corruption de sa décennie de gouvernance, après une trêve de 45 jours.
Ses proches et partisans s’étaient mobilisés aux premières heures de la journée pour apporter le soutien moral à leur idole et dénoncer sa convocation.
Mais, prévoyante, la police s’était installée très tôt et verrouillé tous les accès, s’employant également à disperser les groupes qui se ressemblent ici et là tout autour du palais de justice et arrivent à s’approcher de la forteresse judiciaire.
Du côté du collectif de défense de l’ex Chef de l’Etat, cette convocation est entachée d’irrégularité, dés lors où il n’a été avisé qu’aujourd’hui, alors que la loi, stipule qu’il soit informé 48 heures auparavant, selon les avocats de l’ancien président.
Le suspens plane toujours autour du palais de justice où l’ex homme fort de Nouakchott, qui vient d’annoncer tambours battants les couleurs de son projet politique à venir et suscitant un pavé dans la marre, se trouve du jour au lendemain dans les couloirs de justice.