Les forces françaises de l’opération Barkhane ont débuté ce 12 octobre la phase finale du transfert de la base de Kidal, dans le nord du Mali, vers la force des Nations unies (Minusma) et de l’armée malienne.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2 500-3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd’hui.
« Le transfert vers la Minusma et les forces armées maliennes sera définitif d’ici une dizaine de jours », a ajouté le porte-parole en insistant sur « l’étroite collaboration avec les autorités et l’armée » du Mali.*
Ce retrait intervient au moment où Bamako accuse la France “d’abandon en plein vol” du Mali face aux groupes djihadistes.
“Le dernier convoi logistique est parti pour Gao ce matin à 5H00. Un détachement de Barkhane restera sur place pour les dernières formalités administratives et logistiques”, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.
“Le transfert vers la Minusma et les forces armées maliennes sera définitif d’ici une dizaine de jours”, a ajouté le porte-parole en insistant sur “l’étroite collaboration avec les autorités et l’armée” du Mali.
Les relations entre Paris et Bamako se sont envenimées le 25 septembre, lorsque le Premier ministre de transition malien, Choguel Kokalla Maïga, a accusé la France, engagée militairement au Mali depuis 2013, d’”abandon en plein vol”.