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POINT DE MIRE : « Maux Croisés » écris par du sang

by Rédaction
07/06/2023
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PROFIL DE CAS : Affaire Ould Abdel Aziz/Quand l’avocate Sandrella « dédouane » Ould Ghazouani de tous soupçons.
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Revenir sur le drame au cours duquel Soufi Ould Cheine a trouvé la mort est inutule. Une enquête a été diligentée et les conclusions de l’autopsie pratiquée sur le corps de la victime ont confirmé  que sa mort faisait bien suite à   de torture subies.

Les larmes des parents de Soufi Ould Cheine n’étaient même pas encore séchées  et voilà que d’autres larmes  celles d’une  autre famille dont l’enfant serait mort lui aussi suite à des tortures ont commencé à couler. Une fois encore le nom de la police, devenu tristement célèbre et épouvante est  revenu dans une sale affaire de meurtre  d’un autre mauritanien dans un commissariat de police.

Décidément, on a comme l’impression que la police a des difficultés à sortir de  l’auberge, son  auberge qui déplore trois morts maintenant si l’on tient compte de ce jeune garçon abattu par la police lors des manifestations qui avaient eu lieu à Boghé.

Pour beaucoup de  mauritaniens, ce n’est pas de  la malédiction qui tombe sur les commissariats de police de proximité, mais plutôt une fièvre d’excès de zèle de certains agents qui baignent dans l’incompétence totale et la dépravation  de leur mission sensée protéger les citoyens. 

Donc, un sale temps pour les flics, un sale temps pour les juges, mais également et surtout un sale temps pour le régime et les autorités administratives  qui  font face  à une situation intenable qui réactive   la violence et à l’agitation populaire.

Une police de proximité qui sème la terreur.

Dans n’importe quel  pays du monde,  quand la police piétine sur les lois  et les textes qui réagissent les droits des citoyens et leur liberté, les commissariats de police se transforment en enfer. De nos jours   encore des pratiques qui dataient de l’époque de la Gestapo, mais aussi  des méthodes de tortures « améliorées » qui  sont  expérimentées dans les sinistres prisons israéliennes ou colombiennes persistent. Ces tortures sont devenues des  monnaies courantes dans des édifices publics relevant de la police ou dans des centres de tortures clandestins où  les méthodes sont pratiquées sur des êtres humains utilisés parfois comme des cobayes.

Parfois même ces centres sont  créés  pour  la pédagogie et la didactique des expérimentations  de la torture sur des détenus reconnus coupables d’activités terroristes ou supposés  ayant des liens avec des groupes terroristes ou présumés comme tels.

Ces  pratiques sous toutes leurs formes, que ces formes soient physiques, psychologiques,  mentales,  morales ou autres sont dénoncées par les mouvements abolitionnistes de la  torture. Parfois ces pratiques  sont d’intérêt  général pour éviter le pire ou pour écarter des dangers. Mais même si parfois , ailleurs dans le monde ces pratiques étaient tolérées pour leur intérêt sécuritaire, ce n’était pas du tout le cas chez nous à une époque que nous souhaitons tous effacer de nos subconscients. 

Par exemple sous le régime de Ould Taya durant les années dites de braise qui avaient suivies les événements liés à la tentative du coup d’état avorté des FLAMS et les événements de 89,  ces pratiques sont allées au-delà de l’imaginable et du tolérable. Et ce sont malheureusement les gens de couleur (les halpoulars)  qui en ont payé tout le prix. 

Dans les commissariats  de police et  dans des camps Boiro comme Inal ou  Oualata, les exécutions, les mutilations, toutes sortes d’atrocités et de sévices ont été commis. Ces souvenirs douloureux datent évidemment d’une autre époque et ils ont été provoqués en réaction  à des agissements qui touchaient à la l’ordre public, la sécurité nationale ou à l’instabilité du régime.

Ces pratiques,  parfois d’une extrême violence ont été répugnantes. Elles ont toujours  été  dénoncées et elles constituent aujourd’hui l’un des talons d’Achille de la cohésion sociale et de l’unité nationale. Mais, aujourd’hui  nous ne sommes plus à l’époque de Ould Taya. Ces événements des années 86/89, ont pris de l’âge. 33 ans maintenant. Leur évocation  avec insistance encore aujourd’hui  ne  sert  peut-être que de Label pour faire recette d’une bonne publicité  pour des activistes de tous bords qui cherchent encore  à arracher quelques sous à des européens naïfs ou des américains naïfs  plus sensibles aux problèmes qui se posent dans les pays des autres qu’aux problèmes pourtant  parfois les mêmes qui se posent dans leurs propres pays.

Des policiers dont les dates de péremptions sont largement dépassées ?

Donc on ne peut pas comprendre pourquoi certains policiers, dont la durée de vie en fonction semble être  « éternelle », s’attardent encore de nos jours sur des pratiques que les règles même les plus élémentaires des droits humains dénoncent et condamnent énergiquement. 

Ce qui s’est passé ces derniers mois, qui passe  de l’humiliation que certains de ces policiers ont fait subir à l’ancien chef de l’état en le forçant mani-militari à monter à l’avant d’un pick-up,  et qui passe aussi  par  la mort de Soufi Ould Cheine sous la torture dans un commissariat prouve simplement que la mise-à-jour des règles qui définissent la mission de notre police n’a pas été effectuée, ni sous le régime de Ely Ould Mohamed Vall, ni sous le régime de Ould Abdel Aziz, celui-là  même qui avait fait malmener physiquement, moralement et psychologiquement Ould Ghade, un sénateur pourtant  protégé par une immunité  constitutionnelle.

Ce qui était  donc arrivé dans les locaux du commissariat de Dar Naime où Soufi Ould Cheine avait laissé la vie et ce qui s’était  passé au commissariat de Sebkha prouvent  que jusqu’à présent,  certains policiers  n’obéissent à aucune loi. Que cette loi soit dictée par les procédures  que leur confèrent  leurs statuts d’auxiliaires de justice ou que cette loi  soit dictée par les règles élémentaires  du bon sens. C’est en quelque sorte une véritable force publique en perdition.

Mais,  quoiqu’il en soit et quel que soit la gravité de ce qui s’était passé, rien ne doit pousser certains mauritaniens à prôner la violence ou à  encourager des jeunes désœuvrés et en mal-de-vivre de descendre dans la rue pour semer la zizanie et le chaos.

Quand je vois, des leaders politiques  comme Mohamed Ould Maouloud, Ahmed Daddah ou Messaoud Ould Boulkheir  se donner en spectacle au cours d’un meeting  où on ne décourage pas  la violence, un meeting  où,  des soi-disant des  « voix-des-sans voix »  attisent  les braises d’un feu allumé par les vagabonds de Nouakchott, de Boghé, de Maghama, de M’bagne et de Kaédi, (la dorsale de la revendication), évidemment,  j’ai honte pour mon pays. Mais surtout  au-delà de cette honte  j’ai peur pour l’avenir de ce pays que certains inconsciemment jettent en pâture  à des chiens qui aboient  à longueurs d’événements parfois  même sans importance.

Nous demandons tous justice pour Soufi, pour Oumar Diop et pour Mohamed Lemine Ould Samba le mort de Boghé. Mais nous ne devons pas demander cette justice par des formes de violences injustifiées.  La violence n’a jamais résolu de problème nulle part dans le monde. Au contraire, elle complique toujours  le problème, surtout lorsque ce problème est détourné par des irréductibles fanatiques  de la violence verbale à des fins ciniques. Des fins ciniques  qui  peuvent entrainer parfois des conséquences extrêmement graves pour la stabilité d’un pays, comme on peut le voir  ces jours-ci pas loin de chez nous.

Mohamed Ould Chighali

Journaliste indépendant

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