Le Président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, a catégoriquement démenti, s’être oralement disputé avec le député et président de l’IRA Biram Dah Abeid, lors de leur rencontre, hier lundi à Nouakchott, avec la délégation du Fonds Monétaire International (FMI), accusant le parlementaire d’avoir provoqué un scandale politique.
Je n’ai prononcé aucun mot, préférant me retirer, après m’être dirigé vers Ould Abeidi pour le saluer et être surpris par un torrent d’insultes de sa part, inapproprié apour quiconque à fortiori pour un leader politique, a confié Ould Maouloud au confrère Alakhbar.
Le Président de l’UFP dit s’être entretenu avec la délégation du FMI, lui avoir affirmé être invité à une réunion respectable, que cet homme (allusion au député) ne s’est pas respecté lui-même, n’a pas respecté les personnalités présentes à la réunion, et par conséquent, il se retire.
J’ai été accompagné par la délégation du FMI jusqu’à l’entrée de la BCM, qui s’est également excusée et exprimé ses regrets sur le sujet, a-t-il souligné.
Ould Maouloud a catégoriquement démenti avoir eu des altercations verbales avec Biram, qualifiant les propos du député relatifs à une présumée dispute ou une supposée demande faite par lui, pour l’expulsion du parlementaire de la salle, de totalement infondée.
Je regrette le niveau politique et la façon dont Ould Abeidi a voulu présenter la Mauritanie aux étrangers, a affirmé le Président de l’UFP, disant s’’est dirigé vers lui pour le saluer, de crainte de présenter de manière inappropriée des dirigeants politiques de cette envergure devant une délégation étrangère.
Ould Maouloud a qualifié l’affaire de scandale politique, disant qur Biram a incarné sur le terrain le célèbre proverbe populaire (« ضربني وبكى وسبقني واشتكى ») « Il m’a frappé, il a pleuré, il m’a battu et il s’est plaint ».
Je ne comptais pas revenir publiquement sur cet incident, si Biram ne l’a pas évoqué de manière sans commune mesure avec les faits têtus du terrain, a-t-il conclu.