Le gouvernement s’efforce tant bien que mal, d’améliorer la qualité de l’enseignement au service de la Nation, en ce sens, de se doter d’un corps d’enseignants de nouvelle génération, ne dispensant pas individuellement, les seules langues arabe ou français, mais maitrisant relativement aussi une langue nationale en plus de sa langue maternelle.
C’est sur ce point que le gouvernement a été interpellé hier mercredi 3 janvier courant, au cours de la conférence de presse hebdomadaire animée par des ministres et consacrée aux commentaires des projets de décret, de loi et des communications adoptés par le Conseil des ministres tenu quelques heures auparavant.
L’intégration des langues nationales dans les formations des instituteurs et de l’arabe dans les programmes des écoles étrangères a été faite en concertation avec les établissements d’enseignement étrangers, a affirmé à cette occasion, le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du Système éducatif Mocktar Ould Dahi, rappelant pour la même circonstance, qu’elle reflète l’importance de contrôler les programmes enseignés au niveau des écoles étrangères en Mauritanie.
Quant à l’obligation de l’apprentissage d’une langue nationale au moins pour les élèves instituteurs, elle répond à la loi d’orientation du système éducatif qui stipule la nécessité d’enseigner désormais dans les langues nationales suivant les zones géographiques et linguistiques, a ajouté Ould Dahi.