Un centre d’hémodialyse, réalisé sur financement du Fonds saoudien de Développement, a été inauguré, au grand bonheur des dizaines d’insuffisants rénaux démunis, ce mardi 28 juin courant, au sein du Centre hospitalier de Nouakchott (CHN), communément appelé Hôpital national.
Le coût financier du nouveau centre d’hémodialyse, construit sur une superficie de 1200 m2, et équipé de toutes les fournitures des salles de traitement de l’eau, laboratoires, salles d’opération, salles de diagnostic et de soins infirmiers, pharmacie et autres accessoires hospitaliers, est estimé à 700 millions anciennes ouguiyas.
Le financement du centre, d’une capacité de 16 unités de dialyse, fait partie d’une subvention fournie par le gouvernement de l’Arabie saoudite à travers le Fonds saoudien de développement d’une valeur totale de 10 millions de dollars y compris le financement d’un hôpital dans la ville d’Atar.
Présent à cette cérémonie d’inauguration, le président exécutif dudit Fonds, en l’occurrence Sultan Ben Abdul Rahman Al-Morched, a révélé l’intention de son organisme d’inaugurer dans un proche avenir l’hôpital d’Atar et la pose de la première pierre du projet de l’hôpital universitaire du Roi Selamn au dernier trimestre de 2022.
Le FSD finance 24 projets de développement d’une valeur supérieure à (625) millions de dollars alors que le Royaume accorde à travers cet organisme financier des subventions à 29 autres projets de développement d’une valeur de plus de 151 millions de dollars, sur fond de contribution à la croissance et à la prospérité de nombreux secteurs vitaux et de développement
Plusde 60 % des insuffisants rénaux se concentrent dans la seule ville de Nouakchott, indiquent des sources officielles, selon lesquelles, les centres d’hémodialyse opérationnels peinent à faire face à des effectifs de patients dépassant largement leur capacité et où les ressources humaines font encore cruellement défaut.