Le projet de loi rectificatif de la loi de finance 2021 ( également appelés « collectifs budgétaires ») a été au centre de la réunion du gouvernement d’hier mercredi 29 septembre courant.
En effet, sur les nombreux projets de lois, de décrets et des communications examinés et adoptés par le Conseil des ministres, c’est le projet de loi rectificatif de la loi de finance 2021 qui revenu le plus dans les discussions.
D’ailleurs, le ministre des finances Mohamed Lemine Ould Dhehby s’est appesanti longuement sur les principaux axes de ce projet de loi rectificatif de la loi de finance 2021, au cours de la séance des commentaires présentés aux médias au cours de la conférence de presse axée sur les résultats du Conseil des ministres, tenu hier, en milieu de journée.
Les données affichent une croissance au niveau national, de 3 % et un contrôle de l’inflation autour de 3 % également.
En dépit, de la conjoncture économique difficile, la Mauritanie, a réussi à mettre en place des mesures visant à contenir la pandémie du covid-19 et à soutenir les groupes vulnérables, a-t-il souligné, ajoutant par rapport à ce dernier point, que dans le cadre de l’exécution du programme prioritaire élargi du Président de la République, beaucoup d’efforts financiers ont été consentis, pour l’acquisition des denrées de première nécessité et la stabilisation des prix, entre autres.
S’agissant des recettes, le ministre a indiqué qu’elles sont revues à la hausse, notamment grâce aux performances des ressources fiscales, a-t-il poursuivi.
A propos des dépenses, le ministre a annoncé que des fonds supplémentaires ont été alloués à divers départements et entités administratives, pour la mise en œuvre de plus d’activités dites prioritaires.
Et de révéler que le budget s’élève désormais à 80 milliards d’ouguiyas, soit une augmentation de 10 milliards d’ouguiyas (14,29 %) par rapport à la loi de finance initiale de 2021.
Pour ce qui est des recettes, elles ont atteint les 70 milliards d’ouguiyas, soit une hausse de 6,9 milliards d’ouguiyas (11 %) en comparaison avec la loi de finance initiale, a-t-il dit.
Le déficit budgétaire est passé de 6,9 milliards d’ouguiyas, soit 2,53 % du produit intérieur brut de la loi initiale, à 10 milliards d’ouguiyas, ce qui représente 3,6% du PIB de l’actuel projet de loi, a indiqué le ministre, selon lequel, le déficit va connaitre un pic, à hauteur de 1 % du PIB, notamment pour faire face aux conséquences de la pandémie.
Un travail important est en cours, pour maitriser les ressources humaines et le budget, a enfin affirmé Ould Dhehby, selon lequel, tous les fonctionnaires seront reliés à leurs départements, grâce à un système informatique.
Cridem