Le gouvernement mauritanien est globalement bon, mais souffre énormément d’une forte majorité d’incompétents et d’inexpérimentés voire de vaniteux qui soignent à toutes les occasions leurs images désavouées par la réalité têtue du terrain.
Réagissant aux récentes interrogations soulevées aux parlementaires et aux membres du gouvernement par le député à l’Assemblée nationale et avocat maitre El-Ide Ould Mohameden, dans lesquelles, il défie ses interlocuteurs, de lui citer un seul acquis réalisé par le Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, un lecteur n’a pas caché sa profonde déception sur un gouvernement dont seule une poignée, satisfait réellement aux exigences de compétence, de labeur, d’engagement de probité.
Mise à part des ministres des finances (Mohamed Lemine Ould Dehbi), des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs Ousmane Mamadou Kane, de l’intérieur et de la décentralisation (Mohamed Salem Ould Merzoug), de la transition numérique, de l’innovation et de la modernisation de l’administration (Abdel Aziz Ould Dahi) et de la défense nationale ( Hanena Ould Sidi), « tout le reste doit être viré pour motif d’incompétence », a-t-il posté dans un commentaire publié sur Cridem.
Rapporté à l’idée que l’opinion générale se fait du gouvernement, ce constat est très objectif.
Un fait qui coïncide presque avec le début du nouvel An 2022, où il est de nature des pouvoirs de se mettre à jour, de faire le bilan et de procéder aux ajustements qui s’imposent afin de mieux ‘s’armer pour une nouvelle aventure, face à une opinion publique impatiente de résultats concrets.
Le quinté de ministres précité est, au vu de l’opinion mauritanienne, le plus bosseur de l’attelage gouvernemental mauritanien et fait sans doute la force de cette équipe, qui mérité d’être révisé et consolidée par des nouveaux entrants qui s’ajoutent à ce disque dur, sans lequel, le gouvernement ne serait composé que de figurants et au pire des cas de prévaricateurs déguisés en ministres.
Toutefois, le gouvernement compte des moins bons, autrement dit des ministres qui peuvent mieux faire, s’ils arrivent à se débarrasser des nombreuses et diverses pesanteurs spécifiques aux mauritaniens, qui assombrissent leur capacité à mieux faire et à exceller.
Ces ministres auxquels on peut accorder un court délai de grâce pour rebondir sont :
- Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République Adama Bocar Soko
- Ministre des affaires étrangères, de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur Ismaïl Ould Cheikh Ahmed
- Ministre de l’Education nationale et de la Réforme du Système éducatif Melaïnine Ould Eyih
- Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie Abdselam Mohamed Saleh
- Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass
- Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Taleb Ould Sid’Ahmed
- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Amal Mint Sidi Ould Cheikh Abdallahi
- Ministre de l’environnement et du développement durable Mariem Bekaye
- Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (rang de ministre) Cheikh Kebir Moulaye Taher).