Le Gouverne mènent vient de passer à la vitesse supérieure en matière de concrétisation sur le terrain de la réalité des recommandations des journées nationales de concertations organisées dernièrement par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Les résultats auxquels étaient arrivés les participants au terme de ces ateliers comprennent entre autres points la non autorisation des projets de partis à cachet racial et sectaire.
C’est semble-t-il dans ce cadre que s’inscrit la lettre adressée par le Premier ministre Mohamed Messaoud Bilal au Chef de file de l’institution de l’opposition démocratique Hamadi Ould Sidi Mokhtar, lui demandant de respecter la loi de l’institution, notamment son article 5 et de ne pas convoquer ou rencontrer des partis non autorisée.
Ould Bilal a déclaré dans la lettre, qualifiée de confidentielle, avoir remarqué la convocation à plusieurs reprises du chef de file de l’opposition de personnalités et de partis non autorisés au siège de l’institution d’opposition, qualifiant ces convocations et réunions de violation de la loi de l’institution.
La loi institutionnelle de l’opposition définit l’opposition dans les partis légalement reconnus, a insisté le Premier ministre dans sa lettre adressée la semaine passée à Ould Sid’El Mokhtar, dont une copie avait été déposée au secrétariat du Conseil Constitutionnel.
Le chef de l’opposition démocratique, également le président du parti « Tawassoul », Hamadi Ould Sid’El Mokhtar avait tenu ces dernières semaines une série de réunions avec des dirigeants de partis politiques autorisés, des entités politiques en quête de reconnaissances de partis politiques et des personnalités de l’opposition.
Ces réunions avaient discuté plusieurs points dont la coordination de l’action de l’opposition, ses agendas, sa vision de la situation dans le pays et sa position sur les prochaines élections présidentielles.