Les commissions régionales des marchés publics haussent le ton et protestent contre le retard de leurs salaires impayés depuis 4 mois.
Elles ont déploré également le manque de ressources nécessaires pour mener à bien leur mission, se plaignant dans une lettre adressée au ministre des finances contre la précarité de leurs conditions matérielles et de travail.
Des conditions caractérisées par l’absence de véhicules de déplacement et de fournitures nécessaires, ont-ils annoncé.
Les commissions régionales ne disposent pas d’un budget de fonctionnement leur permettant de faire face aux dépenses courantes et essentielles pour assurer le bon déroulement des leurs missions, indique la lettre précitée.
Nos collègues et responsables des commissions départementales de passation des marchés au niveau des Moughataas, ne sont pas exposés à cette situation, puisqu’ils perçoivent leurs salaires en permanence depuis 2021, date de leur nomination, précise la lettre susmentionné.
Pourtant, la décision du Premier ministre n° 811 du 17 août 2022 classe dans la même catégorie les présidents des commissions régionales des marchés publics et leurs collègues des commissions départementales des marchés, indique la lettre de protestation.
Alors que les présidents des commissions au niveau des Moughataas sont traités conformément aux textes en vigueur, leurs homologues des commissions régionales ont été exclus, bien qu’ils ont le même rang et ont la même responsabilité, conclut la lettre précitée