Le Conseil des ministres a limogé hier mercredi, 17 janvier courant, au cours de sa réunion hebdomadaire, près d’une dizaine de fonctionnaires civils.
Il s’agit de fonctionnaires qui ont fait valoir depuis une période leur droit à la retraite, mais qui pensaient garder durablement leur nouveau statut illégal.
Sur les 60 nominations annoncées dans le communiqué du Conseil des ministres qui ont concerné particulièrement, les ministères du pétrole, de l’énergie et des mines d’une part et de l’emploi et de la formation professionnelle d’autre part, se trouve les fonctionnaires qui devront succédés aux retraités démis de leurs postes.
Le hic dans ces départs a été surtout le limogeage d’un fonctionnaire arrivé à la retraite depuis une période, mais qui avait été nommé dernièrement par effraction, plus au début de 2024.
S’agit-il alors d’une flagrante erreur administrative ou bien d’une tentative finalement démasquée du ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel, de tromper la vigilance des autorités?
Qui a vendu la mèche ou dénoncer cette nomination illégale ?
Bien de questions qui restent sans réponse, au sein d’une administration qui a cruellement besoin d’un assainissement en profondeur, permettant d’identifier ces centaines de retraités irréductibles qui continuent de refuser de quitter leurs postes pour laisser la place aux autres énergies plus jeunes confrontées au chômage et à des conditions de vie difficile.
Le Président de la République, Mohamed Ould Ghazouani, avait signé en décembre 2023, un décret mettant à la retraite sept officiers supérieurs de l’armée ayant rang de Général, après une période variant entre 40 et 44 ans de service, rappelle-t-on.