Après convocation par la police, les personnes incluses dans le dossier d’enquête parlementaire ont afflué vers la direction générale de la sécurité nationale, ainsi que l’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz.
Après sept mois d’enquêtes préliminaires, qui ont été menées par la police sous la supervision du parquet, le dossier de corruption des anciens dignitaires du pays sont au coin d’une étape décisive dans le processus juridique.
Cette étape est représentée par le procureur de la république renvoyant le dossier avec des demandes d’emprisonnement et de confiscation de fonds à l’équipe d’enquête en charge de la corruption, qui décidera du transfert des suspects en prison ou une liberté sous contrôle judiciaire.
Depuis les premières heures de la matinée, le palais de justice et ses environs ont connu des mesures de sécurité strictes.
L’enquête en cours est le résultat du travail d’une commission parlementaire de 9 membres, dont les premiers pas ont commencé, il y a un an, dans une enquête sans précédent sur la quasi-corruption dans des dossiers liés au régime qui a dirigé la Mauritanie pendant dix ans.