La Cour suprême a confirmé aujourd’hui, mardi, la décision du pouvoir judiciaire de renvoyer l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz, en prison pour violation des termes du contrôle judiciaire.
La chambre criminelle de la cour suprême a rejeté les demandes de la défense de l’ancien président d’annuler sa soumission au contrôle judiciaire, de le libérer et de l’autoriser à voyager entre les villes et à l’étranger.
Le juge d’instruction avait renvoyé Ould Abdel Aziz en prison en juin dernier après avoir violé les termes du contrôle judiciaire.
Les avocats d’Ould Abdel Aziz, lors d’une conférence de presse tenue le 4 avril, ont accusé les autorités d’une liste d’accusations, dont l’imposition de procédures d’inspection humiliantes et l’empêchement de ses membres de la famille et de ses avocats de lui rendre.
Ils ont déclaré que leur client se voit refuser tous ses droits en tant que prisonnier, soumis à un isolement arbitraire, n’a pas le droit de rendre visite aux membres de sa famille, ses proches et ses amis, privé d’exercice, de soleil et d’accès aux médias.
Mohamed Ould Abdel Aziz avait été inculpé en mars 2021, en même temps qu’une dizaine de hautes personnalités, pour des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens de l’Etat commis pendant les années où il dirigeait le pays.