Qui l’aurait cru, Laâyoune, ville du Sahara au Maroc, ouvrira en grandes pompes les portes de sa Faculté de Médecine et de Pharmacie dès la rentrée universitaire 2021. L’annonce en été faite, le 08 mars 2021, par le Ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Le travaux de ladite Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune, qui a nécessité un budget de près de 26 millions d’Euros, avancent, pour l’heure, très bien et ils en seront accélérés pour que cette Faculté soit fin prête en temps voulu.
Cette structure universitaire devrait disposer d’une imposante capacité de formation et de nombreuses structures de recherche scientifique, d’autant plus que la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune dépassera, en termes de superficie couverte, celle d’Agadir.
En effet, la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune est érigée sur une superficie de 10 hectares, dont une superficie couverte de 22 900 m², et disposera notamment d’une bibliothèque, des départements d’enseignement, qui regroupent deux salles de thèse, quatre salles de séminaire et quatre salles de réunions, ainsi que des locaux d’enseignement théoriques qui hébergent quatre amphithéâtres de 300 places, 06 salles de cours de 60 places et dix salles de travaux dirigés mais aussi de locaux d’enseignement pratique, de laboratoires spécialisés, de centres de recherche, des locaux techniques et socio-sportifs.
Cette structure universitaire de haut niveau permettra de garder les enfants de la région proche de chez eux et de leur famille, ce qui induira une baisse des coûts d’études pour eux-même et leurs parents.
Au Maroc, il n’y a point de ville qui ne soit dotée d’une structure hospitalière de haut niveau et encore moins les villages avec des infrastructures de soins de grande technicité.
Ce qui n’est point le cas en Algérie qui, malgré ses revenus issus du pétrole et du gaz, n’a pu construire une seule Université de Médecine et Pharmacie, un seul hôpital ou une infirmerie et ce, depuis 1962, date de son indépendance, préférant faire appel aux mercenaires étrangers pour soigner ses nationaux alors que les pontes du régime se rendent à l’extérieur pour recevoir des soins. La honte dans toute sa splendeur.
Farid Mnebhi