L’activiste des droits de l’homme, Hachim Diacko, membre fondateur actif de Touche Pas à ma Nationale (TPMN), et de l’organisation pour l’officialisation des langues nationales (OLAN) a été choisi par la Coalition CVE – CVE/VR pour briguer le fauteuil de député du département de Lexeiba au Gorgol pour les élections du 13 mai prochain.
Connu pour son engagement pour une Mauritanie égalitaire et démocratique, Hachim Diacko se lance pour la première fois dans la conquête d’un poste électif pour davantage porter haut le combat dans lequel il s’est engagé depuis plusieurs années.
Le défi est de taille dans la mesure où il est investi dans un bastion du parti au pouvoir. Mais avec une jeunesse qui aspire au changement, ce natif de Ganki, siège d’une commune rurale, espère ébranler cette citadelle du PRDS, ADIL, UPR et INSAF.
Il entend profiter des fissures et des contestations perceptibles depuis quelques années. Hachim est au cœur du combat pour le triomphe de la vérité et de la justice dans le douloureux dossier du passif humanitaire, pour l’officialisation des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof et pour l’égal accès à l’état-civil.
On se rappelle que le 28 novembre 2022, Hachim a été interpelé, pendant quelques heures par la police de Tevragh Zeina pour avoir pris part à une marche dont le but était de marquer le deuil des veuves et orphelins des officiers, sous-officiers et soldats négro-mauritaniens, pendus dans la base d’INAL, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990.
Pour cet activiste et ses amis, le 28 novembre n’est plus une fête de réjouissance mais une journée de deuil à la mémoire des pendus. Hachim Diacko est très suivi sur les réseaux sociaux où il est très actif.
le calame