Hospitalisé depuis quelques jours en Espagne, pour des « raisons humanitaires », le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, fait face à la pression diplomatique du Maroc, mais aussi à une accusation de viol.
En effet, Khadijatou Mahdmoud accuse Ghali de l’avoir violée en 2010 et demande à la justice espagnole d’intervenir pour punir son «violeur ». « J’ai travaillé, de 2006 à 2010, comme traductrice dans les camps de Tindouf. J’ai été violée par le chef du Polisario », a-t-elle indiqué dans cette vidéo dans laquelle la victime demande justice à l’Espagne.
« Je suis très reconnaissante à ce pays (l’Espagne) qui m’a donné l’opportunité de porter plainte, mais je serais encore plus reconnaissante s’ils l’arrêtaient pour rendre justice », a fait savoir Khadijatou Mahmoud.
Plusieurs organisations des droits de l’homme ont appelé à l’arrestation de Brahim Ghali, pour viol, torture et autres crimes tout aussi graves. « Je ne comprends pas comment ils l’ont laissé entrer. J’aurais aimé être le voir arrêté et emprisonné », s’est-elle lamentée.
Dans un article publié par le quotidien la Razon, dans son édition du samedi 1er mai 2021, Khadijatou Mahmoud affirme que la présence de Ghali en Espagne lui a fait revivre son calvaire. » Je ne trouve pas le sommeil depuis plusieurs jours ; je n’arrive pas à comprendre comment ce monsieur a pu entrer en Espagne en toute impunité. C’est un criminel », explique Khadijatou qui ne cesse de dénoncer, depuis 11 ans, Brahim Ghali dans plusieurs fora internationaux et sahraouis.
Dans un article publié par le quotidien la Razon, dans son édition du samedi 1er mai 2021, Khadijatou Mahmoud affirme que la présence de Brahim Ghali en Espagne lui a fait revivre son calvaire. » Je ne trouve pas le sommeil depuis plusieurs jours ; je n’arrive pas à comprendre comment ce monsieur a pu entrer en Espagne en toute impunité. C’est un criminel », explique Khadijatou.
Il est à noter que la jeune femme ne cesse de dénoncer, depuis 11 ans, Brahim Ghali dans plusieurs fora internationaux et sahraouis et nourrit l’espoir qu’après le mouvement #MeToo et le cas de viol dénommé « la manada », sa future plainte contre Ghali sera acceptée après avoir été rejetée en 2018.
Pour Khadijatou, le moment est idéal pour que les autorités espagnoles l’arrêtent ou lui interdisent de quitter le territoire, dès lors qu’il fait l’objet de poursuites judiciaires pour plusieurs affaires, n’étant pas la seule personne à l’avoir dénoncé.
Dr Sidi Rachid