C’est l’heure des positions ici et là dans le spectre politique, par rapport à l’élection présidentielle décisive qui profile à l’horizon et dont la cadence est passée ce vendredi 19 avril courant à une nouvelle vitesse, avec la convocation du collège électoral le samedi 29 juin prochain pour élire le Président de la République.
Jusqu’à récemment comptés dans les rangs de l’opposition radicale, les partis du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah et de l’Union des Forces du Progrès (UFP) de Mohamed Ould Maouloud, sont aujourd’hui, éu égard au renouvellement de leur attachement au Pacte Républicain, plus proches de la Majorité et du parti au pouvoir Insav ; leur partenaire dans ledit Pacte-, que de leurs anciens amis opposants.
C’est ce qui ressort des résultats sanctionnant les retrouvailles entre les leaders des deux partis, dont en tête leurs présidents Daddah et Maouloud ce vendredi.
Etaient également présents à ces discussions, le vice-président et le secrétaire permanent du RFD, respectivement Yacoub Diallo et Ahmed Limam Ould Mohamedou et pour l’UFP, son Vice-président Khalil Dedde et le membre du comité du parti Moussa Sidi.
Avec ce positionnement, l’opposition est désormais mieux édifiée sur sa force de mobilisation face à un pouvoir qui renforce de plus en plus les siennes et draine par ailleurs des soutiens de poids des milieux d’hommes d’affaires dont le milliardaire Mohamed Bouamatou et de Tawassoul avec le soutien non encore officialisé mais fort probable de Mohamed Jemil Mansour