En novembre 1980 un tribunal militaire prononça une condamnation à la réclusion à perpétuité et aux travaux forcés contre Moukhtar Ould Daddah, né en 1924 à Boutlemit, accusé de haute trahison, et la preuve est un article du journal Jeune Afrique dans lequel un journaliste dit que l’ancien président met en doute le sérieux des dirigeants de Nouakchott.
En mai 1982, le Tribunal spécial de justice a condamné à dix ans de prison l’ancien colonel Moustapha Mouhamed Salek, accusé d’avoir cherché à renverser le régime existant, sans preuves ni témoins.
En octobre 2003, le tribunal pénal pénal de Nouakchott a condamné Mohamed Khouna Ould Haidala à six mois de prison pour avoir déstabilisé et entravé le fonctionnement des institutions dans la célèbre affaire Ghorab.
Dans toutes ces épreuves, personne n’a parlé d’argent …!Personne n’a été accusé de vol ..!
La particularité du procès du président Aziz est que la Mauritanie veut aujourd’hui prouver à son peuple … à ses partenaires … et au monde entier qu’elle a décidé de préserver l’argent public et de poursuivre ceux qui ont volés.
Je pense que le procès prendra beaucoup de temps … mais il aura une belle affaire pédagogique.
Nous sommes tous mortels. Et la république restera immortelle jusqu’au Jour du Jugement.
Avocat Mohamed Ould Amine