Le président de l’Iran, Ebrahim Raïssi, le ministre des Affaires étrangères du pays et plusieurs autres responsables ont été retrouvés morts, lundi, quelques heures après l’écrasement de l’hélicoptère dans lequel ils voyageaient dans une région montagneuse et brumeuse du nord-ouest du pays, ont rapporté les médias d’État.
L’écrasement est survenu alors que le Moyen-Orient reste perturbé par la guerre entre Israël et le Hamas, au cours de laquelle M. Raïssi, sous la direction du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé une attaque de drones et de missiles sans précédent contre Israël, le mois dernier.
M. Khamenei a annoncé lundi que le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, assumerait les fonctions de président par intérim du pays jusqu’à la tenue des élections.
Pendant le mandat de M. Raïssi, l’Iran a enrichi l’uranium plus près que jamais des niveaux de qualité militaire, intensifiant les tensions avec l’Occident. Téhéran a également fourni des drones porteurs de bombes à la Russie pour sa guerre en Ukraine et aux milices armées de la région.
Pendant ce temps, l’Iran est confronté depuis plusieurs années à des protestations massives contre sa théocratie chiite en raison de son économie en difficulté et des droits des femmes.
La télévision d’État n’a avancé aucune hypothèse concernant la cause de l’écrasement, qui est survenu dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental.
En plus de M. Raïssi, qui avait 63 ans, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, âgé de 60 ans, est également décédé.
AP