Il y a comme de l’électricité dans l’air… Le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga, dans un entretien diffusé sur Afrique N24, a accusé la France de « terrorisme diplomatique, médiatique, psychologique ».
Après s’être livré à une relecture pour le moins militante et anti-française des événements maliens depuis 2013, le Premier ministre malien a dit vouloir « relire les accords déséquilibrés qui font de nous un Etat qui ne peut même pas survoler son territoire sans autorisation de la France ». Voir ce qu’en dit Wassim Nasr sur France 24.
« Nous avons relu ces accords et on leur a envoyé », a-t-il ajouté sans préciser quels changements le régime militaire malien avait exigés. Choguel Maïa s’est borné à dire que « nous n’allons plus demander d’autorisation » de vol, sans menacer la France d’une interdiction d’opérer dans l’espace aérien malien. D’ailleurs, « Il n’y a pas d’entrave sur les opérations aériennes » sur le territoire malien, a assuré lundi l’état-major français cité par l’AFP.
Par ailleurs, la fermeture des frontières aériennes maliennes a poussé la MINUSMA à suspendre temporairement tous ses vols depuis vendredi. « Nous sommes en discussion avec nos partenaires maliens sur le nouveau mécanisme d’approbation des vols de la Minusma », a déclaré un porte-parole de la mission onusienne.
Enfin, les compagnies aériennes de la Cédéao (comme Air Sénégal, Air Burkina, Air Côte d’Ivoire et la compagnie togolaise ASKY) et Air France (a priori) ont jusqu’à mardi pour préciser si elles entendent poursuivre leur desserte du Mali
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