Cette nouvelle fracassante peut être introduite par cette anecdote, relative à une autre envoutante diplômée de droit, selon laquelle, son physique séducteur a joué en sa défaveur quant à la poursuite de sa carrière pour devenir avocate.
Il s’agit d’Irina Kova, cette originaire de Russie, selon laquelle « être belle est un obstacle au travail ».
Pourtant, tel atout naturel, ne semble pas du tout gêner l’avocate libanaise de l’ancien Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, en l’occurrence Me Sandrella Merhej.
Je compte me rendre à Nouakchott le dimanche soir 19 juin prochain, a-t-elle révélé sur son compte tweeter.
Merhej envisage séjourner en Mauritanie pendant une semaine, au cours de laquelle elle tiendra des réunions, dans le cadre de sa mission de défense de l’ex Chef de l’Etat.
Cette visite a toutes les chances de faire les choux gras des colonnes des médias privés mauritaniens en déficit de scoop, du sensationnel et de l’exclusivité, surtout que l’opinion publique, ne manquera pas de suivre avec attention cette avocate hors pair qui a su se forger une grande réputation à l’étranger.
Rien qu’à apprécier ses premières déclarations sur le dossier de la décennie de corruption dont son client Aziz est le cerveau, on remarque que son approche de défense est hautement qualitative et se hisse à des niveaux supérieurs au style classique et routinier du collectif de défense d’Aziz dirigé par Me Ichedou dont le rendement par rapport à l’ampleur du dossier pousse au pessimisme d’une issue honorable.
Le belle avocate ne manquera pas aussi de susciter l’intérêt des ministres, des hommes d’affaires, des Procureurs, des Généraux et notamment des barbus, qui pourraient oublier pendant une bonne semaine leur extrémisme violent, pour dévorer des yeux Mehrej
Toutefois, les plus radicaux religieux pourraient déjà se mobiliser pour imposer à Me Sandrella Mehrej de changer d’accoutrement et de s’habiller correctement à la manière des femmes musulmanes, au risque de se faire huer dans les tribunaux et sur les réseaux sociaux.
Ce qui pourrait constituer un vrai risque médiatique pour une aventure de défense menée dans l’espoir de secouer le dossier et changer les rapports de force.
L’avocate libanaise avait été mandatée en avril dernier par l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz pour le défendre dans le dossier de corruption de la décennie, rappelle-t-on.