Alors que les critiques de la gauche montent sur l’attitude de l’administration Biden, Bernie Sanders a publié dans le New York Times un point de vue qui peut être considéré comme la proposition d’une autre stratégie américaine pour le Proche-Orient.
Son titre : « Les États-Unis doivent arrêter d’être les défenseurs du gouvernement Netanyahou ». Le sénateur du Vermont rappelle que la crise n’a pas commencé par les tirs de roquettes du Hamas, qu’il juge « absolument inacceptables ».
Il conteste également la position américaine, résumée par une phrase (« Israël a le droit de se défendre ») reprise « par les administrations démocrate comme républicaine à chaque fois que le gouvernement israélien, avec son immense pouvoir militaire, répond aux attaques de roquettes depuis Gaza ».
« Soyons clairs. Personne ne pense qu’Israël (…) n’a pas le droit de se défendre ou de protéger son peuple. Alors, pourquoi ces mots sont répétés année après année, guerre après guerre ? Et pourquoi cette question n’est jamais posée : “quels sont les droits du peuple palestinien ?”. »
L’ancien candidat à la primaire démocrate appelle les États-Unis – donc le président Biden – à promouvoir « un cessez-le-feu immédiat ». En écho à une frange grandissante de la société, il conclut son texte en reprenant un mot d’ordre qui fut d’abord un hashtag : « Palestinian lives matter » (La vie des palestiniens compte)
L’humanité