Il vient de partir sans être entendu par la justice, sans demander pardon pour la répression suivie de crimes de génocide qu’il a commis entre 1986 et 1991 voire 1992.
De sa fonction de ministre de l’intérieur, numéro deux du régime du colonel président génocidaire Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya, la communauté noire de la vallée garde en mémoire sang versé et insécurité.
Il a rejoint le colonel Ely Ould Mohamed Vall son directeur de la sûreté nationale.
Il est toutefois une Justice à laquelle ils ne pourront échapper, celle du Créateur, l’Unique, le Justicier. De là où ils nous ont précédés, ils devront répondre comme chacun d’entre nous à son tour, de leurs actes d’ici bas, ordonnés ou accomplis depuis les responsabilités qu’ils ont occupées, notamment comme détenteurs du pouvoir.
Espérons le génocidaire Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya ne pas échapper à la justice des hommes.
Ciré Ba – Paris, le 30/12/2020