À travers un rapport publié le 7 mars, le Sénat français a opté pour le maintien des bases militaires françaises installées au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. Les parlementaires justifient ce maintien par l’utilité des troupes à mener des opérations lourdes d’urgence dans cette zone en proie aux actes terroristes.
Les bases françaises installées au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon devraient encore passer plusieurs années sur le sol africain. C’est le vœu du Sénat français dans un rapport publié le 7 mars, rapporte le journal Euronews dans sa parution du 9 mars.
Selon le journal français, les sénateurs soutiennent que les bases françaises au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon sont «toujours utiles et doivent être maintenues dans le nouveau dispositif français du golfe de Guinée». Le maintien des bases françaises prépositionnées dans le golfe de Guinée permettrait de «mener des opérations lourdes dans l’urgence», soulignent les sénateurs dans le rapport produit par la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat.
Le souhait de la chambre du parlement ne sera pas certainement bien perçu par les masses des populations africaines. D’autant que depuis plusieurs années, les troupes françaises en Afrique francophone sont considérées comme une «force d’occupation» pour certains.
Ces critiques exprimées ces dernières années ont conduit le président français Emmanuel Macron à annoncer en février, une «diminution visible» des effectifs militaires français sur le continent, avant sa tournée en l’ayant conduit jusqu’au Gabon pour prendre part au One Forest Summit. Une annonce qui semble n’avoir pas été prise en compte par les sénateurs français.
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