Le gouvernement mauritanien a lancé lundi un projet visant à réduire les risques sécuritaires dans les zones frontalières entre la Mauritanie et le Sénégal, d’un coût d’environ de deux milliard d’ouguiyas, grâce à un don du Fonds des Nations Unies.
Le ministre de l’Economie et du Développement durable, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, a déclaré que le projet sera mise en oeuvre sur une période de deux ans et vise à renforcer la résilience des populations en Mauritanie et au Sénégal en « garantissant l’accès aux services sociaux de base et en renforçant les capacités des jeunes dans les zones ciblée. »
Le ministre a expliqué que le projet comprendra plusieurs activités, dont « l’amélioration et la rénovation de certains points frontaliers, l’établissement et l’activation des communautés villageoises dans les zones frontalières, la fourniture d’équipements et la restauration des infrastructures des tribunaux dans les zones d’intervention du projet, en plus de créer un pôle de jeunes formateurs dans le domaine de la prévention de la délinquance.