a capitale sénégalaise Dakar était paralysée mercredi par une grève de deux jours dans les transports pour protester notamment contre « les tracasseries » des forces de l’ordre et le transport clandestin, selon des journalistes de l’AFP.
Des localités en province ont également été touchées, selon la presse locale, par cette grève déclenchée par 14 organisations du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs).
A Dakar, seuls quelques bus de la société publique de transports « Dakar Dem Dikk » étaient en circulation. Les taxis et les cars et bus assurant la desserte entre le centre et les banlieues étaient à l’arrêt, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.
De nombreux usagers attendaient un moyen de transport alternatif tandis que d’autres, des élèves et des travailleurs, marchaient pour se rendre à l’école ou à leur lieux de travail.
Les syndicats de transports ont déposé des revendications en 11 points pour réclamer la fin « des tracasseries par la police, la douane, la gendarmerie et le service des Eaux et forêts, les arrestations de chauffeurs » et protester contre les conducteurs clandestins » qui concurrencent les transporteurs légaux, a déclaré à la presse Gora Khouma, un des responsables du Cadre unitaire.
« Nous n’avons pas déclenché cette grève pour fatiguer la population mais pour régler nos problèmes. Depuis des années, nous signons avec le gouvernement des accords qui ne sont pas respectés », a-t-il affirmé.
Le gouvernement, qui était réuni mercredi en conseil des ministres, n’avait pas encore réagi.
Le ministère des Infrastructures et des transports a indiqué avoir le 15 novembre convié les syndicats de transports à une rencontre à laquelle ils ne se sont pas présentés, selon un communiqué publié mercredi.
Le communiqué « appelle tous les acteurs des transporteurs routiers à la concertation dans une dynamique participative et inclusive dans l’intérêt du développement économique et social » du Sénégal.
AFP