Le maire de la commune de Nouadhibou El Ghassem Ould Bellali a critiqué, au cours d’un discours prononcé hier mardi 19 décembre courant, devant le Premier ministre Mohamed Ould Bilal, la loi sur la Zone Franche de Nouadhibou, appelant à sa réforme.
Des déclarations auxquelles, le Président de l’Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou, Ba Abdoulaye Mamadou n’est pas resté indifférent, mettant en exergue, la nécessité de coopération et de concertation afin de développer ce qu’il a qualifié de vision stratégique.
Ould Bellali, qui est également le député de la capitale économique, estime que la réforme de ladite loi, permettra aux secteurs publics de retrouver leurs pouvoirs paralysés.
El Ghassem a illustré ses propos par le cas de services gouvernementaux impactés par cette loi dont les finances, l’habitat, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, l’économie maritime, l’environnement, le commerce et le tourisme, en plus de la commune.
Les pouvoirs liés à la gestion des terrains ont été mis hors de portée des citoyens, et même des institutions de l’Etat, en raison de l’impossibilité d’obtenir des terrains pour la construction d’équipements publics, a souligné Ould Bellali.
Il est indispensable de conjuguer les efforts des protagonistes et des intérêts publics et qu’ils coopèrent efficacement à travers le dialogue et la concertation dans le but de développer « la vision stratégie », a indiqué pour sa part le président de la ZFN, Ba Abdoulaye Mamadou.
Ce dernier a appelé également à un engagement à travailler avec diligence avec tous les départements de l’État et les autorités locales afin d’offrir un avenir radieux aux citoyens pour qu’ils puissent jouir de la paix, de la stabilité et de la prospérité.
Le Premier ministre Mohamed Ould Bilal a inauguré hier mardi des projets de développement et posé la première pierre d’autres dans la ville de Nouadhibou, au nord-ouest du pays, dont les financements mobilisés ont dépassé 60 milliards d’ouguiyas anciennes.