Des édicules du métro de Montréal ont été placardés d’affiches et de graffitis dénonçant la position canadienne dans le conflit entre Israël et le Hamas au cours de la nuit de lundi à mardi.
Selon la STM, 16 stations de métro ont été visées par cette campagne d’affichage nocturne qui dénonce la présumée complicité du Canada dans la violente répression militaire dont sont victimes les Palestiniens de Gaza depuis les massacres commis par le Hamas en Israël, le 7 octobre dernier.
Sur les affiches placardées dans les fenêtres et sur les portes du métro, on peut lire une série de messages en anglais, en français et en espagnol accusant notamment le Canada d’être « complice du génocide en Palestine » et d’autres qui prônent la « libération de la Palestine » Des graffitis ont aussi été peints sur des murs et sur des trottoirs.
Au Service de police de la Ville de Montréal, où on confirme des actes de vandalisme sur une quinzaine de stations et de nombreux appels de citoyens pour signaler les méfaits, on a ouvert une enquête qui a plus tard été transférée à la section Métro du SPVM.
Au moins deux abribus ont aussi été vandalisés, cette fois par des manifestants pro-Israël, qui y ont accolé des affichettes portant chacune le nom et l’image d’une personne enlevée par les forces du Hamas et du Djihad islamique dans la foulée de l’attaque du 7 octobre.
La direction de la STM, de son côté, a refusé de commenter l’incident pour éviter de « publiciser ce genre s’événement » qui pourrait inciter d’autres personnes à faire de même.
Les autorités montréalaises affirment prendre très au sérieux les manifestations et les actions entourant le conflit israélo-palestinien dans la métropole, où les relations sont tendues entre les groupes qui soutiennent l’action d’Israël dans la bande de Gaza et ceux qui la dénoncent.
Des coups de feu tirés à trois reprises sur la façade d’écoles de la communauté juive de Montréal et des dispositifs incendiaires lancés contre une synagogue de Dollard-des-Ormeaux ont fait monter la tension ces derniers jours.
Source: Radio Canada