Les journalistes sont restés sur leur faim au cours de la séance d’hier lundi 13 mai courant, relative à la conférence de presse organisée par des membres du gouvernement afin de commenter les résultats du Conseil des ministres, tenu quelques heures auparavant sous la présidence du Maitre du palais ocre Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Interrogeant le ministre de l’économie et du développement durable Abdessalam Ould Mohamed Saleh, sur le niveau de la dette mauritanienne, les confrères se sont trouvés en face de réponses évasives d’un haut responsable qui a cherché visiblement à se dérober de manière intelligente d’une question embarrassante.
Contraint de rester digne face à des médias insistants et de mettre à l’abri le gouvernement d’un chiffre qui pourrait être catastrophique pour le pays et inopportun à relever dans un contexte préélectoral, Monsieur Economie a mis à rude épreuve cette diplomatie « non économique » qui est la sienne, pour calmer la curiosité des journalistes, restés sans réponse.
L’Etat a investi dans le capital humain, à travers la santé, l’éducation, l’eau et d’autres secteurs, afin de préparer des générations en charge de contribuer au développement du pays, a répondu vaguement Abdessalam.
Le taux d’endettement du pays est acceptable avec un plafond qu’il ne dépassera pas, a-t-il ajouté, sans citer de chiffre précis, sachant que le terme de tolérable varie selon les Etats, qu’il s’agisse d’un pays développé, qui regorge de richesses et paradoxalement surendetté à l’instar de la Mauritanie ou d’un Etat sous développé, condamnée au surendettement à vie.
La Mauritanie a adopté une stratégie ambitieuse pour accélérer la croissance à travers une approche incluse, a poursuit Ould Mohamed Saleh, selon lequel, l’objectif est de fournir un accès universel des citoyens aux services de base.
Beaucoup de bavardages inutiles qui créé plus de mystère sur le taux d’endettement de la Mauritanie