Le gouvernement mauritanien a versé en 2020 des pots-de-vin provenant de l’argent public, aux députés européens, afin de l’empêcher personnellement d’obtenir un prix en matière de droits de l’homme.
Ces déclarations ont été faites par le parlementaire Biram Dah Abeid, au cours d’une plénière tenue à l’Assemblée nationale en présence du Premier ministre Mohamed Bilal Messaoud.
Ce dernier avait présenté récemment la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement à l’occasion du nouvel An 2024.
Aucun programme ni aucun acquis ne seront discutés au cours de cette séance, a martelé le député et président de l’Initiative du Mouvement Abolitionniste IRA.
Les mesures musclées prises récemment par le président du Parlement Mohamed Ould Meguet visant à extraire par la force la députée Mariem Mint Cheikh de l’hémicycle parlementaires sont immorales, a dit Biram.
Nous appelons le pouvoir à faire face à la réalité que connaît le pays, a-t-il dit, critiquant vivement ce qu’il a appelé, la manipulation anarchique du ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine des lois sur les partis politiques.
La Majorité qui avait abandonné l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz reproduire le même scénario à l’égard du président Mohamed Ould Ghazouani, a conclu le député.