Certains segments du pouvoir en place font pression pour replonger le pays dans l’atmosphère de crise et de tension entre l’opposition, tant des droits de l’homme que politique, avec le pouvoir, a affirmé le député Biram Dah Abeid.
J’ai perçu ces nouveautés inquiétantes à travers les obstacles entravant certains dossiers et la tentative de torpiller l’apaisement constaté ces derniers temps avec les défenseurs des droits de l’homme, a-t-il dit, dans un enregistrement audio relayé dimanche 18 avril courant sur les réseaux sociaux.
Biram, également le président de l’IRA (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste) et deux fois, second candidat malheureux à des élections présidentielles à forte connotation militaro-tribalo-régionaliste, a critiqué par ailleurs le limogeage d’un leader de l’ONG SOS-Esclaves, de son poste de conseiller au ministère de l’éducation.
Il a dénoncé aussi l’arrestation de militants de cette organisation et d’un journaliste suisse dans la ville d’Atar, dans le Nord du pays.
« Ces arrestations servent l’atmosphère de crispation, aggravent la division et nuisent à la réputation du pays au niveau extérieur et leurs suites ne seront pas positives, a-t-il affirmé.
Biram a appelé le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani et le Premier ministre Mohamed Ould Bilal, ainsi que les membres du gouvernement à intervenir afin d’empêcher toute tentative de ramener le pays au pré-carré de la crise et des conflits.
Le président a gagné en confiance et a œuvré en faveur d’un climat d’entente, qu’il faut préserver, a-t-il dit.