L’aile des forces obscures au sein du pouvoir a dominé la formation du gouvernement du nouveau Premier ministre, Mokhtar Ould Diaye, a déclaré le candidat à la présidentielle de juin dernier Biram Dah Abeid.
Les piliers de l’aile obscures ont obtenu de plus grandes garanties après leur protestation contre le choix de Diaye, qui représente aux yeux des militants pacifiques et optimistes comme nous « l’aile de l’ouverture ». Cette vérité trouve son illutration dans leur forte présence dans le gouvernement, a ajouté Ould Dah Ould Abeid.
Diaye n’a aucune influence sur les responsables des dossiers sécuritaires, judiciaires et médiatiques, ainsi que sur les dossiers des activistes et politiques au sein du nouveau gouvernement, a ajouté l’ex candidat, selon lequel, les forces obscures bloqueront par manque de loyauté et par leur présence dominante la porte à ce qui se dit sur les tendances à plus d’ouverture du Chef du gouvernement.
Concernant la position positive qu’il a exprimée après la nomination de Ould Diaye au poste de Premier ministre, Biram s’est dit d’emblée surpris par sa nomination, qui reflète – de son point de vue – une tendance à l’ouverture à l’opposition, même si tous les indicateurs portaient à dire que le pouvoir mauritanien reste inflexible sur son approche consistant à confisquer les libertés politiques et à interdire les partis, à tuer des manifestants et à diviser la richesse nationale entre ses membres.
Je voyais cette nomination comme un « bon geste » qui renforce la présence de ce que les observateurs appellent l’aile ouverte capable de mener vers la voie de la paix et de la coexistence, à la différence de l’aile qui exploite le pouvoir public pour terroriser le peuple, confisquer les lois, interdire l’autorisation des partis politiques et tuer les manifestants.
Je ne peux pas rester neutre dans un conflit entre une aile capable d’amener le pays à une coexistence légale et pacifique entre les partis politiques nationaux et une autre qui conduit le pays vers la destruction de la paix civile, de la destruction de la démocratie, du droit et de la Constitution, a souligné Biram.
L’aile des force