Le parlementaire Biram Dah Abeid a appelé les personnalités accusées par l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz d’implication dans le soutien au terrorisme, la gabegie et les pots-de-vin, à apporter des éclaircissements à l’opinion publique.
Le député a demandé l’actuel président à répondre aux charges portées contre lui par l’ancien Chef de l’Etat Aziz, selon lesquelles Ghazouani lui a donné d’importantes sommes en devises.
L’ex Président a affirmé avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de l’actuel Chef de l’Etat Ghazouani, a précisé Biram, accusant également l’homme d’affaires Moustapha Limam Chaavi de connexion avec des opérations djihadistes qui avaient visé Nouakchott et Néma.
Toujours selon lui, l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou a été indexé quant à lui par Ould Abdel Aziz de corrompre le pays par des pots-de-vin.
« Ce sont des accusations graves venant d’un ancien président qui a dirigé la Mauritanie pendant plusieurs années et faisait partie du système dirigeant depuis l’époque de l’ex Chef de l’Etat Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya », a poursuit le député.
Ces charges ne peuvent être ignorées et les personnalités citées, en l’occurrence Ould Ghazouani, Ould Bouamatou et Ould Limam Chaavi doivent apporter des éclaircissements à l’opinion publique à leur sujet, a-t-il dit.
L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz s’en est pris récemment, lors de son procès, à des hommes d’affaires et à des personnalités politiques.
Il a vivement critiqué l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, en répétant les données qu’il avait fournies lors d’une précédente audience, disant que la Générale Banque de Mauritanie (GBM) appartenant à Ould Bouaamatou engrangeait quotidiennement 60 millions d’ouguiyas par jour de la Somelec, accusant aussi Bouamatou d’avoir corrompu le pays avec les pots-de-vin.
Il s’en est également pris à l’homme d’affaires Moustapha Limam CHaavi, Ould Imam Chaavi – sans le citer nommément – ajoutant qu’il « était présent dans les attaques de Néma et Nouakchott lancées par Al-Qaïda sous la direction de Belaour ».
« Cet homme est passé du statut d’accusé et recherché par la justice à celui de membre de réunions me ciblant, avait-il affirmé