L’opinion commence petit à petit à découvrir ce patriote hors pair qu’est feu Souvi Ould Cheibani. Le défunt est un activiste qui a dédié sa vie à l’unité nationale et à la cohésion, indiquent plusieurs témoignages écrits et postés sur les réseaux sociaux et exprimé par des organisations politiques ou de la société civile.
Les milliers, issus de toutes les composantes nationales qui ont assistés le mardi 14 février à la prière funéraire sur sa dépouille à la Mosquée Ibn Abass de Nouakchott, avec la présence des officiels, et qui l’ont également accompagnés jusqu’à sa dernière demeure, ont montré à travers leur forte mobilisation la grandeur de l’homme et la lourde perte que représente son départ à cet âge.
L’appel lancé aussi par 118 imams et érudits et les condamnations rendues publiques par EMU, le Fonadh, SOS-Esclaves, la CNDH, le RFD, l’UFP et j’e passe, sont aussi des témoignages de marque rendus à feu Souvi, ce combattant en silence contre les maux qui assaillent la fragile Mauritanie et qui entravent son unité et sa cohésion.
C’est dans la foulée de cet élan national grandissant, que des voix se sont élevées pour appeler à ériger un symbole en hommage au défunt sur les décombres (après destruction) du commissariat de police de Dar naim 2, ce lieu de l’horreur et de la honte qui le sera pour l’éternité comme l’a été l’ile de Gorée pour la traite des esclaves.