Le ministère de la Santé a annoncé le samedi 19 février 2022 qu’il avait enregistré 4 cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF), au terme de 31 tests effectués.
Un cas de décès a été également identifié depuis le début de la propagation de cette épidémie, a indiqué le gouvernement, selon lequel, un autre cas s’est toutefois rétabli.
Toujours sur le nombre des 31 examens précités, 2 autres cas dont 1 critique sont isolés, font savoir les autorités sanitaires
La consommation de lait pasteurisé, de lait après réchauffage et de viande cuite protège contre le risque d’infection par la fièvre de la vallée du Rift, rappelle-t-on, sur la base de conseils donnés par les ministères de la Santé et du Développement rural aux citoyens, afin de prendre les dispositions nécessaires face à cette maladie.
Le ministère de la Santé avait annoncé la semaine passée avoir enregistré 2 cas de CCHF au début du mois de février.
Un cas a été enregistré dans un hôpital de Nouakchott, et l’autre à l’intérieur du pays.
Prévention de la CCHF
Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :
- rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides ;
- préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) ;
- traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide ;
- protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET ;
- en fin d’activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d’enlever une éventuelle tique dès que possible ;
- extraire la tique à l’aide d’un tire-tique disponible en pharmacie, ou d’une pince-à-épiler ;
- éviter d’écraser la tique, de la brûler ou d’appliquer diverses substances.
En cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d’autres symptômes apparaissant après une piqûre de tique, le voyageur doit consulter rapidement un médecin.