317 millions de dollars est le montant retenu pour alimenter dans 3 ans en eau potable à partir du fleuve Sénégal, les villes, localités et les communautés qui longent la route Gouraye-Kiffa.
Ce qui correspond à près de 90 localités dont les habitants représenteront dans quelques années le huitième de la population mauritanienne, soir 500 milles habitants.
L’heureuse nouvelle qui ne manquera de susciter de grandes réjouissances chez les populations bénéficiaires, s’approvisionnant pour leur majorité depuis des lustres, à partir des lacs, des eaux de pluies ainsi que de puits généralement profonds aux aux saumâtres, a été annoncée hier lundi 15 novembre courant, par le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane.
C’est un projet vital qui a été soumis aux bailleurs de fonds, à savoir le Fonds de l’OPEP, d’Abu Dhabi, le FSD, le Fonds koweitien, le FADES et la BID, a-t-il assuré.
D’ailleurs, les Représentants de ces organismes financiers internationaux étaient présents à la conférence de presse organisée par le Département des affaires économiques à l’occasion de l’annonce de ce financement.
« Par leur présence ici à Nouakchott on peut juger de leur engagement à accompagner l’Etat dans ce projet ; projet qui constitue un succès pour le Gouvernement et pour les deux wilayas », s’est réjoui le ministre, qui a tenu a adressé les vifs remerciements du gouvernement mauritanien à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, pour avoir donné son accord pour le volume d’eau qui sera réservé à cet ambitieux projet d’alimentation en eau potable.
Le projet proprement dit a pour objectif d’alimenter en eau potable la ville de Kiffa par le recours aux eaux de surface du fleuve Sénégal, situé a 253 km.
Les eaux fluviales étant pour le moment, les seules ressources abondantes et pérennes, mais nécessitant un traitement progressif pour l’alimentation en eau potable des localités sises entre les villes Gouraye et Kiffa jusqu’à l’échéance 2050, indique-t-on.
Une fois réalisé, le projet devra garantir au cours des trois prochaines décennies, la couverture des besoins en eau des habitants des 92 localités, avec une population estimée, à l’horizon 2035 à environ 550 000 habitants.