Ngawlé continue de subir la répression abusive des policiers de l’Etat mauritanien, face à l’indifférence totale des partis politiques qui semblent plutôt empressés pour le dialogue que pour la cause des électeurs dont ils sont sensés défendre les intérêts en premier pour se maintenir et consolider leurs bases populaires en perspectives des futures consultations électorales, qui promettent cette fois d’être, une fois n’est pas coutume, révolutionnaires et décisives pour la Mauritanie de demain.
Toutefois, le plus grand d’opposition, en l’occurrence le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD) dit Tawassoul s’est démarqué de cet amateurisme politique indescriptible et incompréhensible face à l’expropriation forcée du système des terres ancestrales de Ngawlé de leurs propriétaires pour les transférer à des faux investisseurs sans scrupules, dont le seul souci est l’accumulation de la richesse sur le compte, tant du pauvre citoyen et que du trésor public.
Condamnant fermement la répression, le parti a exigé dans un communiqué l’arrêt immédiat de la terreur et des violences auxquelles sont soumis les villageois notamment de Ngawlé.
Tawassoul a exprimé pour la même circonstance sa solidarité agissante avec les habitants du village Ngawlé, appelant les autorités locales à assumer leurs responsabilités pour résoudre ce problème et de s’abstenir d’exacerber les tensions ou de violer les libertés.
Les paisibles et innocents habitants de Ngawlé ont vécu ces derniers jours des violences condamnables pour avoir défendu vaillamment et légitimement leurs uniques biens face à un pouvoir détourné des problèmes des citoyens et passionné par la facturation et la surfacturation.
Une mécanique érigée en système à travers la propagande de projets d’investissements morts nés faisant l’objet d’intenses tapages officiels dans les wilayas de l’intérieur du pays sur fond de perception indue et vilaine des responsables publics de tout bord, depuis le ministre jusqu’au chef de services, de millions d’ouguiyas sous prétexte de missions inutiles effectuées à l’intérieur
Face aux coups de gourdins et aux bombes lacrymogènes, les Ngawlés ne sont qu’un exemple parmi plusieurs d’autres de ces voix qui s’élèvent ici et là dénonçant avec force et détermination le terrorisme d’Etat grandissant qui n’a rien à envier, à la stupéfaction de tous, à la décennie azizienne