Des organisations ont annoncé hier vendredi 3 septembre courant, le lancement dans la capitale mauritanienne Nouakchott, comme première démarche avant d’être généralisée au reste du pays, du rose ryde.
Il s’agit du service du taxi rose de transport public très connu dans le monde, exclusivement assurée et destinée aux femmes, lesquelles seront désormais assises toutes seules et non inquiétées sur les sièges arrière ou au volant.
Un service qui ne manquera pas d’être très sollicité par la junte féminine souvent exposée au cours de ses déplacements au harcèlement et parfois exposée au vol et au viol.
La prestation intervient par ailleurs dans un contexte marqué par des voix féminines qui s’élèvent régulièrement, dénonçant les violences, la marginalisation et le mépris.
C’est d’autant vrai, si l’on sait que les taximen, s’ils ne sont pas tentés par des mauvaises intentions à l’endroit de leur sœur la femme, ne sont pas souvent passionnés par la prendre à bord, lui reprochant notamment d’exiger entre autres de les conduire plus loin que les lieux convenus avant de prendre le taxi ainsi que d’être complexes et de bénéficier du soutien et de la sympathie du public même si elles sont fautives.
L’autre facteur indépendant reproché aussi aux femmes par les taximen est leur embonpoint qui les contraint souvent à prendre une seule au lieu de deux dans le siège avant et deux ou trois à l’arrière à la place de 4, soit un risque d’avoir une recette quotidienne moindre.
Espérons toutefois que ce service ne cache pas une volonté intégriste à l’instar de cette qui tentent parfois d’imposer le hijab