Passez de bonnes fêtes et de réjouissants spectacles ! C’est ce que semble dire, à quelques différences près, le gouvernement de Nouakchott aux mauritaniens.
En effet, les citoyens sont interdits depuis des mois, en raison des mesures préventives imposées par les autorités pour empêcher la propagation de la pandémie du Covid-19, de tout spectacle prévu dans le cadre d’un mariage, un baptême, un anniversaire ou même paradoxalement et malheureusement à l’occasion d’un divorce ou d’un décès.
Les fêtards sont désormais autorisés à vaquer à leurs activités, a affirmé un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Une décision a été prise de lever l’interdiction frappant les salles des fêtes, pour peu que leurs responsables s’engagent à prendre des mesures de précaution, ajoute le communiqué.
« Au vu de l’évolution positive observée concernant la baisse de la propagation de la pandémie de Covid-19, et sur la base d’une décision dudit Comité ministériel, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a annoncé la levée de l’interdiction frappant les salles de fêtes et leur permettant d’exercer leurs activités, à condition de respecter le couvre- feu et les mesures de précaution précitées », ajoute le communiqué.
Avec cette nouvelle mesure, la Mauritanie s’oriente petit à petit et en dépit de la situation épidémiologique relativement préoccupante vers un déconfinement graduel capable de conduire à une cohabitation avec la pandémie.
C’est d’autant vrai que les préparatifs de la future rentrée scolaire 2021-2022 sont déjà lancé et le défi de la réforme de l’éducation est pris cette fois avec beaucoup de sérieux, avec l’interdiction du port des enseignants et des professeurs des téléphones dans les classes