La vague de mécontentement suscitée par les listes Insaf pour les prochaines élections législatives, régionales et municipales continue de secouer la cohésion et les ambitions du parti au pouvoir qui semble avoir mal apprécié les répercussions politiquement couteuses qu’auront ses choix non concertés sur son poids post-électoral.
C’est dans le cadre de cette fronde massive que le député de Maghtalahjar, relevant de la wilaya du Brakna, en l’occurrence le député Yacoub Ould Sidi Youcef a décidé de faire fi de la fameuse discipline partisane dont Insaf se vante sans se soucier de l’application de cette sacro-sainte règle qu’il s’est fait sienne, l’arborant à toutes les circonstances, envers ses anciens élus et militants frondeurs.
Ainsi, éjecté par le parti au pouvoir, pour des raisons que seul Insaf sait, Ould Sidi Youcef a catégoriquement rejeté ce ce diktat n’obéissant à aucune loi, à part les humeurs des dirigeants du parti au pouvoir pour engager dans cette compétition électorale, qui s’annonce rude, le candidat qu’ils veulent, sans tenir compte de sa popularité et de ses acquis au cas où il s’agirait d’un élu sortant susceptible d’être reconduit à sa propre succession.
Ould Sidi Youcef bénéficie d’ailleurs d’un grand élan de soutien dans sa volonté de rempiler, témoigné par les habitants et les acteurs politiques de Maghatalahjar.
Ould Sidi Youssef a toutefois affirmé par son attachement au programme du Président Mohamed Ould El Ghazouani, et sa conviction de la nécessité de le soutenir et de poursuivre les efforts qu’il a déployés tout au long des premières années de son mandat qui arrivera à expiration en 2024, en appui à son programme politique, économique et social, porteur d’espoir pour tous les Mauritaniens et traduit positivement sur divers aspects de la vie.
Avec Alakhbar