Le chef du Pentagone Lloyd Austin a annoncé les frappes américaines contre des installations utilisées par le Corps des gardiens de la révolution islamique dans l’est de la Syrie. L’attaque a été menée le 26 octobre sur l’instruction de Joe Biden en réponse aux attaques contre les bases américaines.
Le 26 octobre, les États-Unis ont lancé un raid aérien contre des sites des forces iraniennes et des groupes affiliés dans l’est de la Syrie, selon un communiqué du secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.
Reuters rapporte en se référant à une source au sein du Pentagone que les frappes menées par des chasseurs F-16 avaient visé des dépôts d’armes et de munitions.
Lloyd Austin a précisé que l’attaque n’était pas liée au conflit entre Israël et le Hamas et ne constituait pas un changement d’approche envers ce conflit.
Il l’a qualifiée de réponse à une série d’attaques en cours contre le personnel américain en Irak et en Syrie qui avaient commencé le 17 octobre.
Selon le chef du Pentagone, à la suite de ces attaques, un entrepreneur civil américain est décédé des suites de ses blessures et 21 membres du personnel américain ont été légèrement blessés.
« L’Iran veut cacher sa main et nier son rôle dans ces attaques contre nos forces. Nous ne les laisserons pas. Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures supplémentaires nécessaires pour protéger notre peuple », a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Pentagone Pat Ryder avait précédemment annoncé que du 17 au 26 octobre les militaires américains avaient subi 16 attaques en Irak et en Syrie.
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