Il n’en fallait pas plus pour pouvoir affirmer que l’Algérie est bien la plaque tournante du trafic de drogues dures en Afrique suite à l’interception, le 22 juin 2021, par les garde-côtes algériens de près de 500 kilogrammes de cocaïne au large du port d’Oran, près du Cap Carbon.
On notera qu’il s’agit d’une des plus importantes saisies de cocaïne depuis la découverte en mai 2018 au port d’Oran de plus de 700 kilogrammes de cocaïne dans un bateau de transport de viande en provenance du Brésil.
Une affaire qui avait coûté sa place à l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel, après l’implication de son chauffeur personnel ainsi que de nombreuses personnes, dont des magistrats et des procureurs, étaient impliqués dans cette affaire.
Mais en plus de s’adonner à ce trafic de cocaïne, générateur d’importants revenus illicites, les responsables algériens s’adonnent également, et à grande échelle, à la production de cannabis et d’opium dans les oasis de l’Ouest algérien, notamment dans la Wilaya de l’Adrar.
Ainsi, à Tamine, Cheraouine, Aougrouf, Tinerkouk, Ksar Bahmou, Ksar Lichta, Ksar Yahia Oudris, des localités parsemées de paisibles oasis, situées dans la région des Zenata, ont été rendues célèbres après la découverte du plus gros lot de plantations de pavots et de cannabis. Des plantations cultivées par des algériens qui y font même travailler leurs femmes et enfants.
Ces productions de drogues dures font que le régime algérien mène contre le Maroc une guerre d’un nouveau genre en l’inondant de comprimés psychotropes.
En effet, les militaires algériens n’ont de cesse de mener toutes les guerres possibles et inimaginables contre le Royaume du Maroc et aujourd’hui ils ouvrent un nouveau conflit, celle du celle du « karkoubi », ces centaines de milliers de comprimés psychotropes qui inondent le Maroc à partir de la frontière Est.
Cette nouvelle guerre de destruction totale menace la paix sociale à travers des « armes de destruction massive », tel le Rivotril (karkoubi ou bolat)), un comprimé fabriqué en Algérie et presque exclusivement destiné au Maroc.
Une plaie qui, au-delà de son impact sur l’économie nationale, a des effets désastreux sur une partie de la jeunesse marocaine.
Ces psychotropes portent le label de la société étatique Saïdal qui détient le monopole de l’industrie pharmaceutique en Algérie et qui commercialise, sans contrôle, des poisons notamment sous le nom de Valzépam, puisque ce comprimé de couleur bleue, très prisé par les jeunes, mais aussi le Rivotril, autre psychotrope fabriqué par Saïdal et tout aussi dangereux. *
Selon les experts, ce médicament déclenche chez le consommateur une « toxicophilie » ou une dépendance inexorable et est à portée de main des trafiquants qui bénéficient de la complicité de grossistes en médicaments sans scrupules et qui jouissent, eux aussi, du laxisme des autorités algériennes et d’une législation permissive.
Raison pour laquelle, le trafic est devenu très lucratif pour certains réseaux du « trabendo » et est même devenu juteux pour certaines officines pharmaceutiques opérant dans les villes algériennes de la région limitrophe du Maroc et a atteintdes proportions très inquiétantes.
Même les terropolisariens y sont impliqués, puisque déjà en octobre 2009 il a été découvert dans l’épave d’un Boeing 727 calciné dans le secteur de Bourem, au Nord du Mali, des tonnes de cocaïne provenant de l’Amérique Latine (Venezuela) et destinées à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).
Sur ce point, il convient de dire que les forces de sécurité maliennes, qui luttent contre le trafic de drogue dans la région saharienne, ont démantelé un important réseau connu sous le nom de « Polisario ». Cette appellation s’expliquerait par la proximité entre les trafiquants et le soi-disant mouvement indépendantiste du Sahara occidental.
Ce principal réseau de trafiquants dans la zone du Sahara était surnommé « Polisario » parce qu’il était composé à plus de 90 % de polisariens issus des camps des séquestrés Sahraouis marocains de Tindouf, selon une source sécuritaire nigérienne interrogée à Bamako, qui vient d’être démantelé dans la bande saharienne.
Parmi les personnes arrêtées figurent Breika Ould Cheikh, présenté comme un élément du polisario, Farha Ould Hmoud Ould Maâtallah, ancien militaire vivant dans les camps de réfugiés sahraouis marocains de la région de Tindouf, ainsi que Lahcen Ali Ould Brahim, surnommé « Grandayzar », né en Algérie.
Pour toutes ces raisons, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que le régime algérien est bien impliqué dans le trafic et la production de drogues dures et douces et que Sahel-Algérie-Europe constitue le nouvel axe du trafic du trafic mondial de cocaïne.