Alors que des médias étrangers vantent l’exception mauritanienne dans la spirale terroriste au Sahel, affirmant que le pays n’a pas connu depuis 2001 d’attaques extrémistes, le ministère belge des affaires étrangères vient de publier un communiqué qui place certaines régions de la Mauritanie dans la zone rouge et prend par conséquent de contrepied, cette image du tout sécuritaire qu’on tient à donner à la Mauritanie.
Sous le titre de ce qui s’apparente à un communiqué succinct, intitulé « Vigilance accrue dans certaines régions de Mauritanie Médecine des voyages », il est indiqué ce qui suit:
« En Mauritanie, il est vivement déconseillé de se rendre dans les régions situées à l’est d’une ligne reliant Fdérik – Chinguetti – Tidjikdja – Aïoun el-Atrouss – Bou Steilé et dans la zone frontalière de la wilaya de Hodh Chargui.
En ce qui concerne les voyages à l’intérieur du pays, il est nécessaire de demander conseil aux autorités locales. Il est fortement déconseillé de conduire seul dans le désert ».
Ce communiqué intervient dans un contexte où l’affluence des touristes étrangers est grande dans la wilaya de l’Adrar, dans le Nord où se trouve l’une des villes citées ci-dessus dans la fameuse ligne déconseillée par les belges.
Une wilaya es charters font sans interruption depuis près de trois mois la navette entre Atar et l’Europe, conduisant les vacanciers dans les merveilles touristiques de l’Adrar ou ramenant d’autres dont les vacances sont terminées