Trente-huit migrants ont été secourus lundi au large du Cap-Vert à bord d’une pirogue. Sept corps ont été retrouvés et des dizaines de personnes sont portées disparues.
Une quarantaine de migrants sénégalais ont été secourus lundi à bord d’une pirogue au large du Cap-Vert, mais plusieurs autres ont péri, ont indiqué les autorités cap-verdiennes et sénégalaises mardi. Le sort de dizaines d’autres est inconnu, la police cap-verdienne et les Affaires étrangères sénégalaises rendant compte de témoignages selon lesquels il y avait une centaine d’occupants au départ du Sénégal.
Trente-huit personnes, dont un Bissau-Guinéen, ont été secourues au large du Cap-Vert à bord d’une pirogue transportant des ressortissants sénégalais, a indiqué le ministère sénégalais des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé mardi soir et confirmant des informations en provenance du Cap-Vert.
Selon les témoignages des rescapés, l’embarcation a quitté la localité de Fass Boye (ouest), sur la côte sénégalaise, le 10 juillet «avec 101 passagers à son bord», a dit le ministère, sans plus d’informations sur la suite des événements.
Le Cap-Vert est un archipel de l’Atlantique situé à quelques centaines de kilomètres des côtes ouest-africaines, le pays se trouve sur la route migratoire maritime empruntée chaque année par des milliers d’Africains fuyant la pauvreté ou la guerre pour l’Europe, malgré la dangerosité du périple qui coûte la vie à des centaines d’entre eux. Ils voyagent à bord de modestes bateaux ou pirogues à moteur fournis par des passeurs monnayant le voyage. Beaucoup accostent aux Canaries, archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe.